Il est également défavorable, même si je suis un immense défenseur et acteur du plan « Protéines ». En réalité, ce ne sont pas 38, mais 120 millions d'euros que nous investissons dans ce plan, quarante-quatre projets de filière étant déjà concernés. Nous mettons vraiment le paquet, au niveau national, avec le plan France 2030 mais, je le répète, ce sont bien 120 millions d'euros que nous consacrons d'ores et déjà au plan Protéines.
Je précise également, et le président Chassaigne en sait quelque chose puisque nous en avons souvent parlé, que j'ai fait le choix difficile de renforcer les aides protéiques – au détriment d'autres actions –, y compris dans le cadre de la PAC, ce qui a suscité d'importants débats à Bruxelles.
J'insiste, je suis un immense défenseur du volet protéique. Il y va de notre souveraineté : c'est une aberration que nous importions autant depuis l'Amérique du Sud, et il convient d'accroître l'autonomie de nos éleveurs dans ce domaine.
Je demande donc le retrait de l'amendement, qui est satisfait.