Si on veut donner toutes ses chances à la contractualisation, il faut que les différentes parties prenantes puissent débattre, négocier et contracter à armes égales. Pour atteindre cet objectif et suivre la logique de la contractualisation, nous devons aider les filières à se structurer.
Dans cette optique, nous proposons d'agir dans la durée en soutenant les dépenses d'ingénierie et en accompagnant la structuration des organisations de producteurs et de leurs associations. Il s'agit qu'elles puissent disposer des moyens, notamment humains, nécessaires à leurs missions.
Je précise qu'à nos yeux ces missions doivent être élargies à la gestion mutualisée des volumes de production, parce que ce n'est pas tout de négocier les prix, il faut être également capable de négocier les volumes pour conduire une action cohérente, qui permette de maîtriser l'ensemble des productions.