Excusez-moi d'insister, mais le sujet de Mayotte est complexe et méconnu. Ainsi, monsieur le rapporteur spécial, je vous apprécie beaucoup mais si vous me répondez sur les Antilles, c'est parce que vous avez oublié d'interroger les Mahorais. C'est comme ça ! Je souhaite qu'à l'avenir vous preniez le temps de le faire, car, comme vous l'avez dit vous-même, leur situation est particulière.
La proposition que j'ai soumise à la sagacité de notre assemblée ne concerne pas tant le montage des dossiers que la restructuration de la filière, qui exige des moyens supplémentaires.
S'agissant de la réponse de Mme Girardin, comme je le disais tout à l'heure, les discussions sur l'organisation de la pêche remontent à 2005, lors de la création de la chambre de l'agriculture, de la pêche et de l'aquaculture de Mayotte. Les acteurs attendent depuis quinze ans ! La réponse de la ministre se trouve donc en décalage total avec les attentes locales. Nous souhaitons que tout soit mis en œuvre pour créer un comité local de pêche et notre proposition de débloquer des moyens, que nous soumettons à la sagacité de notre assemblée, permettrait d'atteindre cet objectif.