Le Président de la République et le Premier ministre ont clairement érigé le tourisme en priorité nationale. Cela signifie, dans un premier temps, un soutien à hauteur de 38 milliards d'euros pour faire face à la crise et à ses effets. Avant de penser à l'avenir du tourisme, il était nécessaire d'être présent pendant la crise. Le sommet « Destination France » a été ouvert par le Président de la République, qui a reçu les acteurs du tourisme national et international : c'était une première, et mon petit doigt me dit que ce n'était peut-être pas une dernière !
Après le soutien dans l'urgence, il faut travailler à la relance. Après un été indien et des vacances de la Toussaint qui se sont très bien déroulées – les statistiques de fréquentation ont été très bonnes –, cap sur la saison d'hiver, naturellement, avec l'augmentation des budgets de promotion pour valoriser la montagne française. Samedi dernier, en Haute-Savoie, le Premier ministre a fixé les modalités qui permettront de vivre une belle saison. Le président Castaner et tous les élus de la montagne y sont attachés.
Après le très court terme, il y a la reconquête, à moyen et long terme. Elle passe par le plan de reconquête du tourisme auquel nous travaillons avec les acteurs du secteur et que le Premier ministre présentera d'ici à la fin du mois de novembre, pour attirer toujours plus et fidéliser dans ces métiers si importants ; pour s'emparer de la dimension digitale, au profit des acteurs nationaux, en faisant en sorte que les activités de loisirs soient plus visibles et mieux mises en valeur. Cela passe aussi par des efforts en matière d'investissements : nous voulons retrouver plus que les niveaux d'avant la crise. Nous avons sauvé le tourisme tricolore et nous souhaitons maintenant le faire rebondir vite et fort.