Malgré tout, notre pays reste attractif, et le CIR y participe comme bien d'autres dispositifs. Il a le mérite de la stabilité – tout comme le débat s'y rapportant, qui revient chaque année. Le CIR est l'un des rares impôts restés stables depuis dix ou douze ans, et c'est fondamental. Sans doute pourrait-il être plus efficace, mais en réalité des changements créeraient d'autres problèmes. Nous n'avons peut-être pas le système fiscal le plus performant au monde, en tout cas nous avons une imposition trop forte pour les entreprises. J'en ai assez d'entendre, notamment sur les bancs de la gauche, que les grands groupes seraient les premiers ennemis de l'économie française. Quelle drôle d'idée ! Nous avons la chance d'avoir des groupes importants, et c'est important, même s'ils ne se sont pas beaucoup renouvelés. On doit donc conserver le CIR tel qu'il existe aujourd'hui.