La période est un peu compliquée pour la production bio, en particulier pour la filière laitière. Ce mode de production a beaucoup été encouragé, à commencer par le Gouvernement. Il s'agit encore d'une niche et comme toujours en pareille situation, les choses se passent bien lorsque l'offre et la demande s'équilibrent, mais elles se passent moins bien quand ce n'est pas le cas.
En l'occurrence, l'offre de produits laitiers bio s'est développée, ce qui est en soi une bonne chose, mais la demande ne suit pas. Certains producteurs de lait bio doivent donc vendre une partie de leur production laitière au prix de la production conventionnelle, ce qui leur est préjudiciable, car leurs coûts de production sont plus élevés. Ils se considèrent victimes de la politique gouvernementale d'encouragement au développement du bio, notamment ceux ayant effectué depuis longtemps leur conversion à ce mode de production.
C'est la raison pour laquelle, d'une manière ou d'une autre, il faut trouver des solutions. Celle proposée par nos collègues du groupe LR dans l'amendement n° 2369 nous semble la bonne. D'autres groupes défendent la même position, ce dont nous nous félicitons. Il nous faut, à mon sens, saisir l'occasion qui nous est offerte pour progresser dans ce domaine.