J'ai été, pendant dix ans, rapporteur spécial du budget des transports aériens ; dans ce cadre, j'avais milité pour l'oxygénation du kérosène, qu'on mettait en œuvre pour les véhicules terrestres. On m'expliquait alors que c'était technologiquement compliqué, voire impossible ; je répondais que les Brésiliens le faisaient depuis des années, et que c'était donc possible…
Désormais, comme Sylvia Pinel l'a rappelé, les esprits ont évolué, on se rend compte qu'il faut faire des efforts, et on a voté un texte, dans le cadre du dispositif européen, obligeant à incorporer 1 % de biocarburants. La mesure est sympathique, mais ce n'est que le début du commencement d'un petit effort. Si on veut accélérer les choses, il faut encourager temporairement une incorporation plus élevée. C'est le but de ce crédit d'impôt de 30 %.