Alors que leur développement est toujours plus nécessaire pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique et la pollution de l'air, la crise sanitaire a fragilisé le modèle économique des transports publics. En Île-de-France, elle a causé des pertes sérieuses aux recettes de fonctionnement du réseau de transports. La perte cumulée entre 2020 et 2024 devrait atteindre 4 milliards d'euros.
Ces pertes n'ont été que très partiellement compensées par l'État en 2020. La majeure partie du soutien s'est en outre traduite par une avance dont le remboursement pèsera lourdement sur le budget de l'autorité organisatrice des mobilités pendant la décennie à venir.
Par ailleurs, aucun mécanisme de compensation n'a été déterminé concernant les pertes enregistrées en 2021. Cette crise du financement de l'exploitation des transports fait courir à Île-de-France Mobilités le danger d'une cessation de paiements.
Nous proposons d'augmenter le taux du versement mobilité dans les secteurs qui concentrent le plus d'emplois du tertiaire et de sièges sociaux de banques et de multinationales.