Je serai surtout le porte-parole de Justine Benin. Chacun sait que l'un des problèmes principaux outre-mer est le logement, dont l'un des moyens d'accès est l'accession sociale à la propriété. Celle-ci a connu une éclipse fugace en 2018, avant d'être rétablie en 2019 puis confirmée l'année suivante par le Gouvernement, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir.
Des aides sont allouées aux ultramarins, notamment aux plus modestes et aux plus fragiles d'entre eux, pour les accompagner dans le cadre de l'accession sociale à la propriété. Les prêts qui y sont destinés doivent être garantis et sécurisés.
Ainsi, l'amendement vise-t-il à créer un fonds de garantie auquel contribueront l'État, les collectivités régionales et départementales, en vertu de l'article 73 de la Constitution, ainsi que d'autres partenaires. Pour la développer outre-mer, nous devons agir sur l'ensemble de la chaîne de l'accession à la propriété, des aides versées aux personnes jusqu'à la garantie de l'emprunt. Cette politique vise à contribuer à la résolution du problème du logement.