Résultat de votre politique : quand le moment est venu, nous n'avions pas assez de personnel ni de matériel pour ouvrir des lits de réanimation.
Aujourd'hui, nous constatons les dégâts laissés par la tempête sanitaire : le moral est au plus bas et nombreux sont les soignants qui veulent changer de profession. La cause de leur lassitude, ce sont les records de fréquentation sans cesse battus dans des services sous-dotés, c'est l'angoisse de ne pas pouvoir soigner tout le monde, c'est le manque de mobilité dans la profession, ce sont les déserts médicaux qui progressent et l'absence totale de considération. C'est pour cela que 15 % des infirmiers et aides-soignants sont partis, alors que 22 % des postes demeurent vacants.