Vous les étouffez avec la non-artificialisation des sols : bon nombre de nos concitoyens ayant compris qu'il faisait bon vivre chez nous, à la campagne, nos villages ne peuvent plus augmenter leurs capacités d'accueil.
Tous les ans, et plus encore cette année, naturellement, vous promettez que vous travaillerez avec les élus locaux, main dans la main. Pourtant, des classes continuent d'être fermées en zones rurales : on ferme des classes de vingt et un ou vingt-deux élèves alors que vous communiquez sur le bon fonctionnement des classes à douze ! Et vous refusez l'instauration d'un veto local pour l'installation des éoliennes.
Nos villages sont le poumon de la démocratie, mais vos actes inquiètent. Je vous le dis avec d'autant plus de force que tout à l'heure encore, je consacrais toute mon énergie pour que les lignes téléphoniques soient rétablies dans un petit village de Maine-et-Loire, après un mois de coupure ! Cela ne se produirait évidemment pas à Paris ! Nos villages, les citoyens et les élus ont besoin de vous à leurs côtés pour les protéger et préserver leur cadre de vie. Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone, contraints de subir le centralisme parisien et sa méconnaissance des réalités de terrain ! À quand des décisions concrètes et concertées ?