J'associe à ma question mes collègues Valérie Oppelt et Laëtitia Romero Dias.
Cette semaine est la Semaine européenne pour l'emploi des personnes en situation de handicap. Elle est l'occasion de rappeler que leur accès à l'emploi reste difficile et que nous devons batailler avec tous les acteurs de l'emploi, privés et publics, pour permettre à 12 millions de nos concitoyens en situation de handicap l'accès et le maintien dans le monde du travail.
Certes, avec la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, nous avons fait un grand pas pour améliorer l'inclusion dans le travail, l'objectif étant toujours la présence de 6 % de travailleurs atteints d'un handicap dans toutes les entreprises – que nous avons responsabilisées en valorisant le dialogue social. En outre, nous avons simplifié la déclaration obligatoire d'emploi de ces travailleurs et amélioré l'accès à l'apprentissage dans les centres de formation des apprentis (CFA), grâce à la présence d'un référent handicap et à une formation adaptée. Dans le plan de relance, nous accordons notamment aux entreprises une aide allant de 5 000 à 8 000 euros pour l'embauche à l'apprentissage. Citons également l'action de Capemploi, un organisme de placement spécialisé qui accueille et accompagne efficacement ces demandeurs d'emploi.
Il reste cependant des actions à mener pour la jeunesse en situation de handicap, qui a elle aussi beaucoup souffert de la crise sanitaire. Je pense notamment à la jeunesse rurale, éloignée des centres urbains d'activité économique, d'apprentissage et d'études supérieures. Comment pourrions-nous mieux accompagner ces jeunes de la ruralité, en situation de handicap, sur le chemin d'un emploi pérenne en nous appuyant sur leurs compétences ?