Le Parlement a ainsi introduit le sujet dans le droit national, anticipant les directives européennes relatives à la haine en ligne, textes que nous espérons voir aboutir durant la présidence française du Conseil de l'Union européenne. En la matière, c'est une réglementation internationale qu'il nous faut, car cette haine peut être propagée depuis l'extérieur de notre territoire. La plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements (PHAROS), qui constitue un service de la police judiciaire, enquête, surveille et signale à la justice tous les agissements que vous condamnez à raison. Le ministre de l'intérieur vient justement de la renforcer : de trente-deux agents en 2020, elle est passée à cinquante-quatre.