La France et l'Algérie sont unies par des liens ancrés dans l'histoire – y compris des histoires personnelles telles que celle que vous venez d'évoquer – et par un partenariat indispensable à la stabilité de l'espace méditerranéen. Nous sommes convaincus de l'intérêt de nos deux pays à travailler ensemble dans tous les secteurs et nous avons pour la relation entre nos deux peuples, pour l'avenir du partenariat franco-algérien, une ambition forte exprimée à plusieurs reprises par le Président de la République. Nous avons le plus profond respect pour la nation algérienne et pour la souveraineté de l'Algérie.
Je sais que cette vision des relations franco-algériennes est partagée par des responsables algériens avec qui j'ai eu l'occasion de travailler de manière approfondie sur de nombreuses questions d'intérêt commun et avec lesquels nous avons toujours trouvé des solutions aux problèmes qui survenaient. Car lorsque des difficultés se présentent – c'est inévitable dans une relation aussi marquée par les blessures de l'histoire que celle-ci –, il faut en parler, les partager et œuvrer ensemble pour les dépasser.