Confronté au ras-le-bol fiscal, il se résout bientôt à faire l'inverse, à mesure qu'approchent les élections présidentielles suivantes : augmentation de l'impôt sur le revenu en 2013, baisse de 20 % en 2017 ; fiscalisation des heures supplémentaires en 2013, création du CICE dans la foulée ; hausse de l'impôt sur les sociétés en 2013, puis baisse en 2017. De ces montagnes russes, les Français se souviennent surtout du haut-le-cœur à l'arrivée : une dette toujours plus importante, un taux de chômage quasiment inchangé.
Ces deux quinquennats ont suivi des chemins différents pour parvenir tous les deux à installer l'idée selon laquelle, en matière fiscale, la France serait un bateau ivre qui navigue sans cap. Ces deux quinquennats ont aussi en commun de n'avoir jamais présenté un déficit public sous la barre des 3 % et de n'avoir pas su protéger la France contre la procédure pour déficit excessif engagée par l'Union européenne en 2009.
Il aura fallu attendre Emmanuel Macron…