Et par les communes, en effet – c'est-à-dire par les collectivités territoriales. Sans m'attarder sur ce financement, disais-je, j'en reviendrai au budget de l'État, qui nous concerne, en particulier celui de la sécurité civile. M'exprimant ici en tant qu'orateur sur cette question, j'ai déploré, avec mes collègues, que nous ne mettions pas le paquet pour renforcer davantage les moyens consacrés aux exercices et aux produits retardants pour les incendies. Nous savons en effet que ces derniers iront crescendo, la sécheresse gagnant du terrain sous l'effet du dérèglement climatique – certains d'entre vous savent-ils qu'une conférence des parties, la COP26, s'est réunie récemment, comme c'est le cas tous les ans, pour nous expliquer que le dérèglement climatique est bien avancé ? Les pompiers, comme les vignerons, sont bien informés de l'effectivité de ce dérèglement climatique, auquel ils sont confrontés.
Pour notre part, les tâches relevant de la sécurité civile seront, en 2022, sur le haut de la pile avec notre proposition de créer une réserve citoyenne obligatoire de neuf mois, entre 18 et 25 ans, payée au SMIC insoumis de 1 400 euros nets. Il y aura, dans cette réserve, de futurs sapeurs-pompiers volontaires et professionnels.