Vous avez évoqué, monsieur le président Chassaigne, le ton que j'ai employé. Je pense pouvoir vous dire, très respectueusement, que vous avez mal compris mes propos. Je n'ai jamais dit que je n'accepterais pas que vous ne votiez pas tel ou tel amendement que je présenterais. Je suis respectueux de la représentation nationale et, naturellement, de votre liberté de vote. J'ai dit, en revanche – c'est ce que vous avez mal entendu – que je ne laisserais à personne le soin de dire que je suis, ou que nous sommes, les fossoyeurs du secret professionnel. Voilà exactement les propos que j'ai tenus.
Si j'avais tenu – par mégarde, par inadvertance ou parce que, comme certains ici, j'aurais été injurieux – les propos que vous avez cru entendre, je vous présenterais les plus plates excuses. Je n'ai pas dit ce que vous me reprochez, et je souhaite que vous le sachiez. Je le répète : je suis très respectueux de votre travail et j'ai évoqué à de nombreuses reprises le travail de coconstruction que j'ai eu l'honneur et le plaisir de réaliser avec Mme Buffet, y compris sur ce texte. Je tenais à ce que le malentendu soit définitivement dissipé, monsieur le président Chassaigne.