Le texte insiste sur les conditions indignes, et c'est là-dessus qu'ont porté nos débats ; pourtant, la reconnaissance et la réparation s'avèrent conditionnées à la privation de liberté. Selon votre raisonnement, c'est donc uniquement le pire du pire qui ouvre droit à la reconnaissance et à la réparation !
Je suis venu dans un esprit de consensus, et je le recherche encore. Mais je vois une contradiction dans le fait de dire que la France sera généreuse, qu'elle ouvre les bras et reconnaîtra tous les harkis, pour ensuite annoncer une mesure mesquine et riquiqui, qui exclut beaucoup de personnes au motif qu'elles ne remplissent pas la somme des conditions posées dans le texte. Si on veut vraiment faire œuvre de réparation et de reconnaissance, il faut le faire de manière beaucoup plus large et beaucoup plus généreuse.