Deuxièmement, nous avons beaucoup parlé de la responsabilité de l'État. Le fait générateur que vous ne voulez pas nommer, c'est l'ordre de non-rapatriement. Quand je l'ai dit, tout à l'heure, vous m'avez répondu : « Nous ne faisons pas l'histoire. » Pourtant, nous allons célébrer des justes qui ont, avec honneur, décidé de ne pas obéir aux ordres. Je le répète donc : à quels ordres ? Il est étrange d'honorer des gens pour n'avoir pas obéi à l'ordre du Gouvernement français tout en refusant de reconnaître que cet ordre a été donné et qu'il engageait la responsabilité de la France.