Je vous remercie sincèrement, toutes et tous. Nos débats ont été empreints d'une grande dignité ; en dépit de différences d'approche, nous avons réalisé une avancée historique pour les harkis et leurs familles. De ces combattants au service de la France, il reste à ce jour environ 3 800, auxquels s'ajoutent leurs ayants droit, leurs enfants, leurs familles. Depuis quatre ans et demi que j'ai l'honneur d'occuper ces fonctions, j'ai beaucoup travaillé avec eux : je dois avouer qu'auparavant, je faisais partie de ces Français qui connaissent mal leur histoire. J'ai appris du rapport du préfet Dominique Ceaux, ainsi que des associations et personnalités que j'ai rencontrées – personnalités diverses, exigeantes, particulièrement attachantes, car leur verbe quelquefois très haut exprimait une douleur et une colère jusque-là refoulées.
Par ce projet de loi, nous tenons nos engagements. Le Président de la République l'avait, je crois, promis en 2017, avant d'être élu : son adoption nous honore collectivement.