Je vous remercie, madame la ministre déléguée, de suppléer le ministre délégué chargé des transports, dont je déplore évidemment l'absence, pour m'annoncer ces mesures. Cent trente millions d'euros supplémentaires pour réduire le temps de trajet de cinq minutes, ça fait cher la minute ! Avez-vous déjà renoncé à l'objectif de ramener le temps de trajet à deux heures trente, soit ce qu'il était il y a dix ans ? Je ne vous ai pas parlé des TGV ni des LGV parce que je considère que la priorité, c'est l'amélioration de la régularité de ce train. Hier soir encore mon collaborateur est arrivé avec quarante-cinq minutes de retard, et les toilettes n'étaient pas accessibles pour les dames. Cela illustre combien la situation est catastrophique et combien il est urgent d'y remédier. On ne peut pas attendre que de nouvelles rames soient livrées en 2025 et que les dessertes soient améliorées : c'est tout de suite qu'il faut agir pour nous permettre d'attendre des échéances qui sont assez lointaines.