De façon symétrique, il ne faut pas oublier les recettes. Ce PLFR prend acte d'une nette amélioration de la croissance, en se fondant sur une hypothèse de 6,25 %. Je veux d'ailleurs avoir un mot pour ceux qui poussent des cris d'orfraie à propos de la dette. Chers collègues, contrairement à ce qui a été dit, ce PLFR atteste de la bonne gestion des finances publiques. En effet, l'amélioration de la situation économique réduit le déficit public et probablement, à terme, la dette. Du reste, nous saluons l'initiative du Gouvernement et de la majorité visant à affecter à la baisse de la dette l'ensemble des recettes et des moindres dépenses résultant d'une croissance plus importante que celle anticipée. En clair, ce PLFR est bénéfique, nécessaire, utile et attendu : tous les Français en avaient besoin.