Nous voterons en faveur de cette proposition de loi, de bon cœur, des deux mains et sans hésitation. Tout comme les textes supprimant le numerus clausus ne modifient pas le nombre de médecins en exercice aujourd'hui, la loi ne produira ses effets que dans quelques années, puisqu'elle porte sur la formation. Des maternités sont en grève, la profession est en souffrance et il faut y répondre.
Les réponses apportées jusqu'à présent ne sont satisfaisantes ni du point de vue salarial, ni sur le plan statutaire. Il faut reconnaître le caractère médical de la profession, qui en a actuellement seulement la responsabilité, tant du point de vue salarial qu'en autorisant une activité mixte à l'hôpital et en ville, entre autres.
Les sages-femmes que j'ai rencontrées dans ma circonscription ont également soulevé la question du décret sur l'encadrement, comme l'a évoqué François Ruffin, car, à l'évidence, il pose problème. Si nous soutenons ce texte, d'autres réponses sont à apporter d'urgence : la balle est dans le camp du Gouvernement.