Nous avons eu ce débat en commission et M. Labaronne a présenté ses arguments dans les mêmes termes que l'orateur précédent ; je lui ai répondu qu'il avait fini par me convaincre de voter pour cette proposition de loi. Les classes d'âge les plus anciennes ont souvent derrière elles une carrière professionnelle bien remplie et possèdent du patrimoine, notamment immobilier ; le meilleur patrimoine des jeunes, en revanche, est leur jeunesse et leur bonne santé. Autant leur permettre d'en profiter !
Est-ce pour autant la fin de la mutualisation ? Je ne le crois pas. Il faut certes que les assureurs revoient leurs schémas de définition des contrats. M. Labaronne évoquait l'assurance automobile : rappelons que les jeunes conducteurs versent une surprime, ce qui montre bien les limites de la mutualisation que vous défendez. Je voterai donc contre l'amendement.