À ce stade, j'oserais presque dire que la proposition de loi organique que nous reprenons du Sénat a atteint une bonne partie de son objectif. Je n'ai pas la naïveté de penser qu'à la veille des élections présidentielle et législatives, l'Assemblée nationale aura le courage d'aller plus loin. D'ailleurs, j'observe que, parmi ceux qui nous ont dit que ce serait trop tôt ou qu'il faudrait que ce soit plus global, avec une vision plus large des réformes, aucun n'a pris l'initiative de le faire au cours de la législature. Nous sommes le 26 novembre 2021 : nous avons été élus le 19 juin 2017 et, depuis, rien ne s'est produit – ni sur ce sujet-là ni sur d'autres – qui aurait permis d'améliorer l'attractivité de la vie publique. Tout le monde l'a constaté et le regrette.