Ma question s'adresse au Premier ministre. Une crise violente traverse les Antilles, notamment la Guadeloupe, après que vous avez décidé de suspendre 1 400 soignants qui ont refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale. Je veux ici rendre hommage aux policiers et aux journalistes qui ont été pris pour cibles dans cette révolte qui est devenue une rébellion.
Nous savons que la Guadeloupe rencontre des problèmes structurels aussi bien en ce qui concerne l'alimentation en eau potable que le pouvoir d'achat ou le chômage, sans compter le scandale du chlordécone qui a touché 90 % de la population adulte.
Nous voulons exprimer notre incompréhension de la manière dont a été gérée cette crise. Tout d'abord, le ministre des outre-mer a mis trois semaines à se rendre sur place. Sans doute était-il trop occupé à faire signer une tribune de soutien au Président de la République pour sa réélection.