Quel est votre bilan ? Il y a eu le plan hôpital en 2008 : il était quatre fois inférieur au Ségur de l'investissement que nous présentons aujourd'hui.
Personne ne dit que la situation est simple. Personne ne nie les tensions qui peuvent exister, ni la fatigue des soignants qui se battent. Mais savez-vous ce que nous disent les soignants ? Ils nous disent : « Croyez en nous, aidez-nous, soutenez-nous. » Ils n'ont pas envie de discours qui pointent du doigt un hôpital défaillant, car l'hôpital, chaque fois qu'il a fallu tenir, a tenu. Quand il a fallu multiplier par deux, par trois ou par cinq le nombre de lits de réanimation, au moment où, ici même, les députés de votre groupe disaient que l'hôpital allait craquer, l'hôpital vous a donné tort. Monsieur le député, l'hôpital continuera de vous donner tort, et nous continuerons de le soutenir.