Je fais partie de ces pères qui ont vécu indirectement l'IVG et je tiens à vous apporter le témoignage d'un homme. Il est certes difficile pour un homme d'évoquer l'IVG, il ne la subit pas, mais il se trouve que je l'ai subie indirectement.
Ce que je vois de ce débat me désole et m'afflige terriblement, car chacun reste sur ses positions. Sur le principe, monsieur le ministre, philosophiquement, je ne suis pas favorable à l'allongement du délai à quatorze semaines, mais si cela peut éviter ne serait-ce qu'à quelques femmes d'emprunter des chemins et des parcours plus dangereux, peut-être, à défaut de la voter, ne m'y opposerai-je pas.
Quant à l'information, si vous aviez subi ce que j'ai subi, vous sauriez qu'elle est donnée à tout le monde et qu'il n'est pas nécessaire de l'inscrire dans la loi.