La défense des derniers amendements examinés témoigne d'une méconnaissance des relations existant entre un médecin ou une sage-femme et une femme qui souhaite une interruption volontaire de grossesse. Lors de la consultation préalable, la femme doit dire explicitement : « Je veux interrompre ma grossesse. » L'entretien se déroule en face-à-face. Je le dis, il arrive que la femme subisse des pressions ; dans ce cas, elle ne peut pas exprimer clairement son intention. Le médecin perçoit sa difficulté et l'envoie rencontrer un psychologue de la maternité afin qu'il discute avec elle et évalue la pression que peut-être elle subit. Tout est parfaitement conçu dans nos centres pour accueillir les femmes et éviter les risques que vous évoquez. Nous sommes en 2021 et les professionnels de notre pays savent très bien recevoir les femmes.