Intervention de Albane Gaillot

Séance en hémicycle du mardi 30 novembre 2021 à 21h30
Renforcement du droit à l'avortement — Article 2 ter

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Je ne me suis pas exprimée depuis longtemps. Depuis tout à l'heure, nous parlons beaucoup des conséquences psychologiques de l'avortement, qui serait un drame. Je souligne qu'un avortement bien pris en charge, bien accompagné, n'est pas forcément un drame, n'est pas toujours traumatisant. Il n'y a pas systématiquement de préjudices psychologiques.

Le drame pourrait être une grossesse menée à son terme alors que la femme ne l'a pas voulue. Le préjudice psychologique peut venir de ne pas avoir pu avorter, de ne pas avoir pu choisir, dire « je ne veux pas, je veux arrêter ». Pourquoi ne pas demander un rapport sur les conséquences psychologiques des freins à l'avortement ? Je pourrais dans ce cas émettre un avis favorable. Mais sur vos amendements identiques et votre sous-amendement, l'avis est défavorable.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.