Je ne me suis pas exprimée depuis longtemps. Depuis tout à l'heure, nous parlons beaucoup des conséquences psychologiques de l'avortement, qui serait un drame. Je souligne qu'un avortement bien pris en charge, bien accompagné, n'est pas forcément un drame, n'est pas toujours traumatisant. Il n'y a pas systématiquement de préjudices psychologiques.
Le drame pourrait être une grossesse menée à son terme alors que la femme ne l'a pas voulue. Le préjudice psychologique peut venir de ne pas avoir pu avorter, de ne pas avoir pu choisir, dire « je ne veux pas, je veux arrêter ». Pourquoi ne pas demander un rapport sur les conséquences psychologiques des freins à l'avortement ? Je pourrais dans ce cas émettre un avis favorable. Mais sur vos amendements identiques et votre sous-amendement, l'avis est défavorable.