Il vise à préciser que les victimes comme les auteurs de harcèlement scolaire peuvent être orientés par le personnel de l'établissement vers des associations susceptibles de les accompagner de manière adéquate. Les associations spécialisées dans la lutte contre les discriminations ou le harcèlement scolaire complètent par leur action celle des services de l'État et disposent d'une expertise indispensable pour accueillir la parole des intéressés, apporter les bonnes réponses, lorsque la communauté éducative se retrouve démunie. Le cas se présente notamment en matière de lutte contre les LGBTphobies en milieu scolaire : le poids du tabou, de la honte, la crainte de s'exposer à une forme d'outing, empêchent parfois les élèves concernés de se confier aux enseignants ou aux personnels administratifs, eux-mêmes parfois mal à l'aise pour aborder les questions liées à la sexualité et à l'identité de genre.
Je tiens à saluer la mobilisation des associations qui interviennent en milieu scolaire afin de prévenir et de désamorcer les situations de harcèlement – par exemple, dans ma circonscription, l'Association nationale d'aide, de défense homosexuelle, pour l'égalité des orientations sexuelles (ADHEOS). Leurs moyens devraient être augmentés, dans le cadre de conventions pluriannuelles d'objectifs, pour inscrire leur action dans la durée et leur permettre chaque année davantage d'interventions.