Lorsqu'ils sont exercés de manière répétée par les personnels éducatifs ou les autres élèves, ils sont constitutifs de harcèlement scolaire.
D'autre part, il convient de garder à l'esprit que ces violences tuent. Les travaux de recherche récents concernant le vécu scolaire des jeunes transgenres en France permettent d'objectiver les risques de surexposition au harcèlement : 67 % des jeunes concernés reconnaissent ainsi avoir eu des pensées suicidaires.
Dans ce contexte, il est indispensable que l'école de la République, conformément aux principes énoncés aux articles L. 111-1 et L. 111-2 du code de l'éducation, garantisse de manière inconditionnelle le respect de l'identité de genre des élèves. Aussi est-il important que les établissements scolaires identifient cette question spécifique dans le cadre des protocoles de lutte contre le harcèlement scolaire qu'ils seront amenés à élaborer.