…l'envie et la vocation, mais qui ne les font pas, en raison de leur durée et des contraintes financières que cela représente. Je fêterai dans quelques semaines l'installation d'une jeune médecin dont les cinq frères et sœurs et toute la famille se sont sacrifiés pour qu'elle puisse faire de longues études pendant que les autres travaillaient et faisaient vivre la solidarité familiale. Aidons davantage les enfants et les élèves qui ont la vocation, la volonté et les capacités de devenir médecin !
Cependant, l'essentiel des revenus d'un médecin provient de l'argent public. Il n'est donc pas incongru de demander des contreparties. C'est vrai pour les policiers, pour les gendarmes, pour les enseignants. Finançons mieux les études, afin de faire accéder les enfants des couches populaires au métier de médecin, mais exigeons en contrepartie de cet argent public une obligation d'aller dans les territoires où existent des besoins !