D'ailleurs, je suis d'accord avec M. Chassaigne concernant la nécessité d'un équilibre entre les deux structures.
Monsieur le rapporteur, les jeunes médecins souhaitent s'installer en tant que salariés, c'est pourquoi ils ne s'installent pas en libéral. Si nous ne faisons rien, il n'y aura bientôt plus dans les territoires, en renfort des urgences, que des centres de santé. Ne vaut-il pas mieux, encore une fois, que la loi définisse un équilibre et qu'à côté des médecins salariés subsistent des médecins libéraux, plus disponibles ? Je ne vois pas en quoi cette position serait conservatrice ! Comme l'a fait observer Mme Rist, l'article 4 vise à réorienter toutes les aides financières vers la médecine salariée ; or c'est le généraliste libéral, le médecin de famille, qui se trouve en péril.