Celles-ci sont préparées de façon collégiale et arrêtées par le chef d'établissement. J'emploie le terme « propositions » à dessein, car une des caractéristiques de Parcoursup consiste à laisser le dernier mot aux candidats, qui peuvent faire évoluer leur projet tout au long de la procédure.
En réponse à l'accusation selon laquelle nous gérerions la pénurie, j'opposerai là encore quelques chiffres : 84 000 nouvelles places ont été créées dans l'enseignement supérieur dans le cadre des plans Étudiants et France relance ; le Gouvernement a consacré 1 milliard d'euros à la transformation du premier cycle depuis 2018 ; 13 000 nouvelles places ont été créées dans Parcoursup pour la seule rentrée 2021, sur les 34 000 proposées dans les universités.
La réalité, c'est que jamais autant de places n'ont été ouvertes dans l'enseignement supérieur, notamment dans les formations les plus demandées – licences, STS, formations de santé, formations paramédicales et formations complémentaires d'initiative locale (FCIL). Le plan de relance a par exemple permis de créer 1 350 places dans des formations courtes pour répondre aux étudiants souhaitant mûrir leur projet d'orientation ou de spécialisation afin d'intégrer le marché du travail dans des secteurs professionnels répondant aux besoins locaux. Ces créations de places sont le fruit du volontarisme du Gouvernement, bien sûr, mais aussi d'un dialogue approfondi, conduit au plus près du terrain par les recteurs avec les chefs d'établissement – et les exécutifs régionaux s'agissant des instituts de formation en soins infirmiers (IFSI). C'est ce volontarisme et ce dialogue qui ont permis d'offrir de nouvelles solutions aux jeunes en respectant la diversité de leurs besoins et de leurs projets.
Pour ce qui est de l'orientation, Jean-Michel Blanquer et moi-même…