C'est sans doute la dernière occasion, en cette fin de législature, de discuter au sein de cet hémicycle de l'une des réformes les plus controversées de ce gouvernement : Parcoursup. En préambule, je tenais donc à remercier nos camarades GDR pour cette proposition de loi, dont nous partageons largement les aspirations.
Mais de quoi Parcoursup est-il le nom ? Formellement, celui d'une plateforme numérique mise en place en septembre 2018 et permettant aux lycéens de formuler des vœux pour leur accession aux études supérieures. Plus prosaïquement, et pour reprendre ici le terme de l'exposé des motifs, il s'agit d'une véritable « machine » à trier, à sélectionner et à encourager la compétition entre les établissements et les élèves.