S'agissant de la transparence, le rapporteur public du Conseil d'État, dans ses conclusions, citées page 9 du rapport, ne dit pas autre chose : « On peut penser que cela n'est guère satisfaisant pour les intéressés, qu'il y a même ici un habile procédé d'escamotage. Et cela, combiné au caractère ex post des informations communiquées, appelle sans doute une réflexion et une intervention du législateur pour que le droit d'accès aux éléments qui pourront la fonder, concrètement aux critères de classement des candidatures, puisse s'exercer préalablement à la décision administrative prise sur la candidature et non postérieurement à elle. Comme le dispositif actuel, cette obligation de transparence préalable pourrait ne bénéficier qu'aux candidats, à l'exclusion des tiers. Mais c'est au législateur qu'il revient de se prononcer sur tous ces points. »
Vous parliez du nombre de places créées. Le problème, c'est que ce nombre n'est pas en adéquation avec les filières en tension, et je suis sceptique sur l'efficacité de toute création de places dans des filières qui ne sont pas en tension.
Mme Brugnera m'a de nouveau interrogée sur les critères de l'année en cours. J'ai apporté une réponse en commission mais, comme la pédagogie est affaire de répétition,…