Concernant l'anonymisation, je rappelle qu'un établissement sur cinq se servirait du critère du lycée d'origine. C'est tout de même quelque chose qui doit nous interpeller. Nous saluons, nous aussi, le travail des professionnels. Le problème, c'est qu'ils ne sont pas toujours formés. Un psychologue de l'éducation nationale pour 1 500 élèves : on peut quand même convenir qu'on n'est pas dans de l'accompagnement personnalisé !
Madame la ministre, vous avez demandé comment concilier l'anonymisation et les cordées de la réussite. C'est précisément l'objet de l'amendement que de tenir compte des processus de discrimination positive ; il suffit donc de l'adopter. Je veux vous faire part, chers collègues, des propos de Mme la ministre – car je les ai bien entendus –, qui a justifié son refus en disant qu'il ne fallait pas chercher à « faire le buzz ». Je ne sais pas si tel était le cas ; nous avons cherché à améliorer Parcoursup mais, visiblement, ce n'est pas l'objectif du Gouvernement.