Ce que nous voulons, c'est, grâce à un vote qui pourrait être unanime, envoyer un message ferme, simple et clair, pour réaffirmer que, dans notre pays, les propos racistes et antisémites sont bannis du débat public et peuvent entraîner l'inéligibilité de leur auteur.
À quelque mois d'élections importantes, montrons aux Français que nous pouvons avoir un débat qui mette en évidence nos différences mais sans jamais tomber dans l'outrance.
Je vous interroge toutes et tous : quelle image renverrait notre assemblée si, à l'inverse, nous rejetions une telle résolution ? Qu'est-ce que cela signifierait ? Que les propos racistes relèvent de la liberté d'expression ?