S'agissant de la Corse, je peux garantir que les éleveurs voulaient la vaccination, depuis des années. Ils affirmaient que le virus allait revenir par la Sardaigne, où il était prégnant. Le très fort risque transfrontalier était identifié, puisque l'État et les institutions ont été avertis – c'était l'objet de ma question écrite et des interventions des professionnels sur place. On nous dit que ces derniers ne peuvent plus être remboursés alors qu'ils étaient volontaires. Étant donné l'historique des avertissements émis par les professionnels locaux, j'en appelle fermement à une adaptation en vue du remboursement, puisque nous sommes dans un temps d'expérimentation légitime. Si ce n'est pas le cas, il faut renforcer nettement la coopération directe avec la Sardaigne, parce qu'on dit que le coût du vaccin y est moins élevé. Nous ne pouvons pas rester en l'état.