Ce dimanche 12 décembre, les habitants de Nouvelle-Calédonie se prononceront pour dire leur souhait de rester ou non français. Ce référendum prévu par l'accord de Nouméa est absolument crucial pour la Nouvelle-Calédonie. Il l'est tout autant pour la France : ce qui est en jeu, c'est l'unité de notre nation comme la présence et l'influence de notre pays dans la zone Pacifique, qui sont susceptibles d'être remises en cause.
Si demain, nous abandonnons la Nouvelle-Calédonie, ne doutons pas un seul instant que la Chine accentuera son emprise non seulement sur le territoire calédonien mais aussi sur l'ensemble de cette région du monde, Chine qui a d'ailleurs les yeux rivés sur ce référendum alors que, pendant ce temps-là en métropole, le silence du Gouvernement reste assourdissant.
Je vous le dis avec gravité, monsieur le Premier ministre, ni vous, ni le Président de la République n'avez, ne serait-ce qu'une seule fois, fait entendre publiquement la voix de la France en défendant la Nouvelle-Calédonie française.