Sur les 129 communes situées dans les départements et régions d'outre-mer, seules six – j'insiste sur ce chiffre – ont obtenu la dénomination de « commune touristique » ou de « station classée de tourisme » : deux en Guadeloupe, deux en Martinique, une en Guyane et une à La Réunion, en l'occurrence Saint-Paul, station classée de tourisme.
Ainsi, alors même que chacun peut mesurer la richesse du patrimoine naturel et culturel de l'ensemble de ces territoires et leur exceptionnel potentiel de création de valeur, 123 communes ultramarines – qui mènent toutes des politiques locales de promotion touristique spécifiques et adaptées – n'ont pu conserver ou retrouver l'exercice de la compétence « tourisme », et singulièrement la création d'offices de tourisme.
C'est la raison pour laquelle, malgré les assouplissements apportés à la procédure de classification des stations de tourisme, cet amendement propose de consacrer la possibilité, pour toutes les communes des départements et régions d'outre-mer qui le désirent, de conserver ou retrouver cette compétence essentielle au dynamisme de leur territoire.