Elle n'assume pas les fonctions de gestion et de planification que remplissent les métropoles de Lyon ou de Marseille. Elle constitue une sorte de strate qui s'intercale à un niveau dont on ne comprend guère la pertinence. Je le dis en toute franchise, d'autant qu'on ne pourra pas me taxer d'un quelconque parti pris politique au sujet de la métropole du Grand Paris, notamment quand je la critique.
On peut penser qu'en matière de gestion et de planification, la métropole du Grand Paris manque d'efficience. Nous pourrions attendre une nouvelle réforme, mais de toute évidence elle sera longue à venir, et il sera très difficile d'imaginer une solution pour la région parisienne. Parions plutôt sur l'intelligence des territoires : si l'outil actuel n'est pas pertinent, les territoires doivent pouvoir nous le dire. C'est le sens de mon amendement. Si nous commençons à observer un mouvement de la part des communes périphériques – ce qui ne menacera pas la continuité territoriale –, nous pourrons peut-être nous emparer plus rapidement du sujet de la métropole du Grand Paris. Celle-ci mérite plus que jamais d'être réformée – elle aurait dû l'être il y a bien longtemps, notamment dans la perspective des Jeux olympiques de 2024, vrai rendez-vous manqué pour la métropole.