…ou à des entreprises qui, d'une certaine manière, ont besoin de se transformer. Un établissement peut être vacant ; puis, tout à coup, un projet existe et la collectivité locale doit pouvoir l'accompagner, soit par des aménagements, soit par de la signalétique. Ce n'est pas forcément à l'échelle d'une intercommunalité de taille XXL qu'on pourra justifier cet accompagnement.
Il faut distinguer entre ZAE en création et ZAE en gestion. Il y a là une bombe à retardement pour les petites communautés de communes et les petites communes qui, à l'heure actuelle, n'ont pas quinze entreprises à accompagner, mais parfois une seule. Solliciter l'intercommunalité, qui est parfois éloignée de quelques dizaines de kilomètres et qui ne perçoit pas le besoin local – puisqu'il ne s'inscrit pas dans le cadre d'une ZAE formelle, avec une zone d'aménagement concerté (ZAC) ou un lotissement – peut se révéler compliqué. La définition elle-même fait l'objet de débats avec l'État pour savoir qui est compétent pour intervenir.
Il faut permettre aux communes d'aider une entreprise qui aurait besoin de s'agrandir pour se mettre aux normes ou, tout simplement, pour répondre à la demande si elle ne veut pas mourir, lorsque cela ne relève pas de l'intérêt communautaire. C'est tout le sens de cet amendement et je vous invite, mes chers collègues, si vous avez écouté le message des gilets jaunes ,