Ce n'est pas tout à fait conforme aux réalités constatées sur le terrain.
Deuxièmement, nous sommes soucieux de protéger la gestion publique directe de l'eau et même de faire progresser autant que possible ce mode de gestion. Or d'une certaine façon, notre discussion fait fi de cette exigence. Visiblement, cela ne fait pas partie des objectifs du projet de loi.
Troisième remarque, nous considérons que la façon dont on gère l'eau et les réseaux d'eau et d'assainissement dans les communes relève bien d'un choix politique effectué selon des critères complexes : la taille des communes concernées, de la manière dont l'eau est présente dans les territoires, les coopérations nécessaires. Nous ne pensons pas qu'un modèle préétabli puisse toujours répondre aux enjeux. Il n'y a pas d'un côté la bonne gestion – qui serait d'ailleurs définie on ne sait comment –, nécessairement intercommunale et, d'un autre côté, ceux qui ne voudraient pas y venir. J'ai eu le sentiment, à entendre certains, qu'ils jugent les élus communaux incapables de voir au-delà de l'intérêt local.