Chacun peut voir midi à sa porte, mes chers collègues.
Cette limitation ne répondrait-elle pas, finalement, à la définition même de la fausse bonne idée ? Je me suis posé la question.
En 2007 – je représentais alors l'Intersyndicale nationale des internes – , le premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale du quinquennat de Nicolas Sarkozy comprenait une mesure visant à limiter la liberté d'installation. J'étais allé voir les députés socialistes du bassin grenoblois. Ils m'avaient dit qu'effectivement ce n'était pas une bonne mesure. J'avais ensuite rendu visite aux députés UMP de Savoie et de Haute-Savoie, en leur demandant ce qu'ils en pensaient vraiment. Ils n'étaient pas emballés par la mesure mais, selon eux, il fallait envoyer un signal à la population.
La fausse bonne idée n'est-elle pas celle qui semble conceptuellement la bonne solution mais qui s'avère inapplicable ?