Madame la ministre, vous êtes une femme pragmatique : nous sommes dans un contexte particulier, à cinq mois d'une échéance majeure. Les raisons de la colère sont multiples. Tous les groupes de l'hémicycle, même des députés qui siègent sur les bancs de votre majorité, vous disent que sur ce sujet, des crispations prospèrent dans les territoires. Pour que votre projet de loi aboutisse, vous avez l'incontournable obligation d'exprimer une marque de respect à l'égard de la Haute Assemblée : si vous refusez tout mouvement sur ce sujet, je crains que le mur ne se rapproche de vous et que la colère ne vous submerge ! Pas vous personnellement,…