Même avis. Je n'étais pas favorable, il y a quelques minutes, à la diminution de l'objectif à 15 % parce que nous avons besoin de logements sociaux. Cet objectif a été porté à 25 % en 2013 et, sur les 1 100 communes encore soumises à la loi SRU, deux tiers ne l'ont pas atteint. Nous devons donc faire en sorte qu'elles y parviennent. Cela n'empêche pas des communes d'aller au-delà, ou même bien au-delà comme dans le Val-de-Marne – exemple que vous avez cité, madame la députée. C'est pourquoi le Gouvernement ne sera pas favorable au plafonnement du logement social à 40 % : il n'y a pas de raison d'empêcher de construire des logements sociaux lorsque tout se passe bien – je pense à Créteil qui en compte 45 % et où le vivre-ensemble ne pose aucun problème. L'obligation d'atteindre le taux de 25 % paraît déjà exigeante, comme le montre une partie de nos débats.