Je me dis que si le maire d'une commune carencée écoute nos débats, il doit doucement rigoler en se disant qu'il est possible d'être récalcitrant aux exigences de l'État sans être trop mal traité pour autant.
Je ne comprends pas, moi non plus, pourquoi ces deux amendements ne font pas l'objet d'un consensus de notre assemblée. Il me semble pourtant qu'ils constitueraient un signal fort adressé à celles et ceux qui font le choix de résister sciemment, parfois pour des raisons idéologiques, au développement du logement social dans leur commune. Peut-être l'avis défavorable que M. le rapporteur et Mme la ministre déléguée l'emportera-t-il mais il est tout à fait contradictoire avec l'attachement que nous sommes nombreux à exprimer à l'égard de la loi SRU et du développement du logement social, et c'est bien dommage.