Alors, impossibles, nos propositions ? Je crois au contraire qu'elles sont à notre portée, réalistes, possibles et même dans l'esprit de l'aventure de l'entreprise au XXIe siècle. Je crois profondément qu'elles sont de nature à nous réconcilier et à répondre aux questions fondamentales d'un monde fini et à une quête de sens. Je crois profondément que les vieux mots « loyauté », « partage », « courage » et « travail comme oeuvre » sont les clés du futur, qu'ils répondent à des aspirations profondes, de plus en plus répandues chez les jeunes dirigeants rencontrés de nos jours dans les écoles de commerce, et que nous voyons poindre et naître chez des salariés et chez beaucoup de nos concitoyens.
Notre proposition de loi vient à la rencontre de ce monde qui émerge. Chacune de nos douze propositions apparaît désormais comme une évidence. Notre texte permettra, j'en suis certain, une triple réconciliation : celle entre le droit, l'éthique et la pratique ; celle entre le travail, le management et le capital ; celle entre les Français et l'entreprise.